On rêvait de paysages spectaculaires, de sensation d’infini, de solitude, de nature sauvage, mais surtout, il nous fallait fuir la foule, les cars de touristes, les embouteillages, l’agressivité ambiante, le bruit, et pour une fois la chaleur, car en ce mois de juin 2017 l’atmosphère parisienne qui flirtait avec les 40°C devenait tout bonnement irrespirable.
Nous avions envie d’absolu, de reconnexion avec la nature loin de l’agitation et de la course après le temps, et en tête nous n’avions qu’une image : l’Islande depuis si longtemps rêvée et espérée. Nous avons donc sauté le pas et entrepris ce road trip d’une dizaine de jours qui reste notre plus beau voyage à ce jour.
En cours de route nous avons complètement modifié notre itinéraire pour fuir l’arrivée des touristes donc ne vous inspirez pas du trajet proposé ici car il n’est pas forcément très logique, il suit juste notre inspiration du moment !
- Jour 1 : Départ de Reykjavik en direction de Laugarvatn
Arrivés à Keflavik après minuit, nous avons tout de suite récupéré notre 4X4 de location et avons passé cette première nuit à Reykjavik pour entamer notre périple dès le lendemain matin. Premier choc dès l’arrivée, un écart de température de près de 30°C et l’absence d’obscurité nocturne. Nous nous y attendions mais l’effet dépaysant est plutôt saisissant !

Etant donné que notre première étape n’était pas très loin de Reykjavik nous avons décidé de prendre notre temps pour faire le trajet et de nous arrêter aussi souvent et longtemps que nous le souhaitions, chaque fois que nous étions happés par la beauté des paysages. C’est un peu un piège, car en Islande la plupart des paysages sont d’une beauté à couper le souffle, et même au bout de plusieurs jours le charme opère toujours !
Au lieu de prendre la route du Nord nous partons vers le Sud en direction d’Hafnarfjörður et du lac Kleifarvatn sur la péninsule de Reykjanes. Nous faisons un premier arrêt dans un champ de lave en exploitation et sommes frappés de rencontrer de magnifiques étendues de fleurs violettes que nous reverrons tout au long de notre voyage : les Lupins d’Alaska ou Lupinus Nootkatensis, utilisés pour lutter contre l’érosion des sols. Il ne s’agit pas d’une plante endémique mais elle est utilisée en Islande dans les régions les plus désertiques depuis le début de 20ème siècle pour faciliter la reforestation. D’une extrême résistance, sa prolifération semble être quelque peu hors de contrôle mais il est vrai qu’elle offre un spectacle enchanteur, surtout lorsqu’elle triomphe de paysages désertiques et presque lunaires.
Après un petit arrêt au bord du lac Kleifarvatn, nous atteignons la zone géothermique de Seltún où nous observons pour la première fois des fumerolles. Un sentier aménagé permet de monter au sommet de la colline pour profiter d’un superbe panorama. La plupart des sites touristiques sont balisés mais bien moins que chez nous, même lorsque l’environnement est assez dangereux. C’est assez agréable parce que cela donne une véritable sensation de liberté, et il est souvent très intéressant d’aller un peu plus haut ou un peu plus loin que le chemin tout tracé pour avoir des points de vue exceptionnels en ayant l’impression d’être seul au monde. La zone géothermique de Seltún se trouve au cœur de la faille qui sépare les plaques nord-américaine et eurasienne. Zone instable, celle-ci a été soufflée par une explosion de vapeur en 2000, détruisant toutes les installations touristiques ! L’air est chargé d’une puissante odeur de souffre et les sédiments des minéraux offrent de superbes dégradés d’ocres.
En retournant au parking nous rencontrons pour la première fois un troupeau de chevaux islandais quasiment en liberté. Ce superbe cheval à l’allure rustique et majestueuse est réellement emblématique du pays car il y est élevé en race pure depuis plus de mille ans (les frontières de l’Islande ont été fermées aux importations de chevaux en 930). Il provient du croisement de chevaux d‘origine nordique avec des poneys des îles britanniques rapportés en butin par les Vikings. Ces chevaux sont étonnamment gentils et câlins et il est facile de les approcher. C’est vraiment un spectacle magnifique de les voir dans ces paysages si vastes et contrastés.
Nous attaquons ensuite la route vers le lac Laugarvatn, notre étape pour la nuit. Je vous conseille de profiter des bains Fontana qui s’y trouvent, malheureusement nous ne l’avons pas fait mais ça m’a l’air de vraiment valoir le coup : https://www.fontana.is.
- Jour 2 : Cap vers le Snæfellsnes
Pour atteindre la Péninsule de Snæfellsnes située juste en dessous des fjords de l’Ouest nous revenons un peu sur nos pas et longeons le parc national de Þingvellir.
Nous faisons une halte à Borgarnes au Settlement Center, un petit musée retraçant l’histoire de l’Islande au travers des héros des sagas. Le musée propose un restaurant que je vous conseille vivement. La nourriture est excellente et variée et le rapport qualité/prix est l’un des meilleurs que nous ayons trouvé en Islande. L’offre buffet est la plus intéressante, et cerise sur le gâteau pour moi le restaurant propose du pain sans gluten tout bonnement délicieux : http://www.landnam.is/eng/.
Nous prenons ensuite la route 54 et à l’intersection même avec la route 56 nous tombons sur un petit café hyper mignon et cosy qui me semble-t-il propose également des chambres d’hôtes. Une fois n’est pas coutume, le café est vraiment bon et les petits gâteaux ont l’air bien alléchants également.
Malheureusement je n’ai pas retenu le nom de ce café mais vous ne pouvez pas le louper, il n’y a absolument rien d’autre à la ronde !
Nous bifurquons pour prendre la route 56 ou Vatnaleið qui relie les côtes Nord et Sud de la péninsule de Snæfellsnes. Cette route qui nous emmène vers Stykkishólmur offre des paysages à couper le souffle ponctués de cascades, de montagnes et de trois lacs : Baulárvallavatn, Hraunsfjarðarvatn et Selvallavatn. Je pense que nous avons dû passer presque deux heures à faire quelques dizaines de kilomètres tellement nous étions impressionnés par la beauté environnante. Et ce n’était que le début !
Arrivés à Stykkishólmur, le soleil fait son apparition, mais le vent aussi. Et quand le vent souffle en Islande, même en juin, mieux vaut ne pas être trop frileux ni trop instable ! La petite ville portuaire colorée est en quelque sorte la capitale de la péninsule. Des voyages en ferry (Baldur) en direction des fjords de l’Ouest sont proposés avec un stop sur l’île de Flatey, l’un des plus anciens villages d’Islande (nous en profiterons au retour). Il y a plusieurs restaurants mais mieux vaut s’y prendre en avance et réserver car ils sont pris d’assaut dès le début de la haute saison touristique.
Jour 3 : Route vers Hellnar
Le lendemain nous longeons toute la côte jusqu’à Hellnar, située sur la pointe sud de la péninsule. Le soleil est toujours là, la route est spectaculaire, bref, une journée magique ! Champs de lave, lacs bordés de montagnes aux sommets enneigés, paysages désertiques dignes du Grand Canyon, plages qui (avec une vingtaine de degrés de plus) pourraient donner l’impression d’être aux Seychelles, vous pourrez en prendre plein les yeux en moins d’une journée, pour peu que vous n’hésitiez pas à emprunter quelques chemins de traverse. Il faut juste faire attention aux moutons qui n’hésitent pas à traverser la route au moment où l’on s’y attend le moins.
Situé juste en dessous du glacier Snaefellsjokull, Hellnar est l’un des plus anciens villages de pêche d’Islande. Descendez vers le port pour une promenade nocturne, le magnifique paysage offre de nombreuses arches et formations de basalte. Vous y trouverez notamment Valanos et sa grotte Baðstofa, l’une des formations rocheuses les plus notables d’Islande, dont les jeux de lumière et de couleur sont magiques. Vous pouvez faire une pause à Fjöruhùsid, le café d’Hellnar, qui propose des gâteaux, des quiches et des soupes. Un chemin de randonnée longeant le littoral vous emmène jusqu’à Arnarstapi, le village voisin, où vous pouvez admirer la statue Bardur. Comme la nuit est pratiquement absente l’été, ça peut faire une chouette promenade avant d’aller se coucher (environ deux heures aller-retour). Nous logeons au FossHotel, pas donné comme la plupart des hôtels en Islande, mais hyper bien situé avec une très belle vue sur la mer.
Jour 4 : Balade à travers le parc national du Snæfellsjökull
Le lendemain nous passons la journée à arpenter le parc national du Snæfellsjökull en nous arrêtant au gré de l’inspiration. Le parc tire son nom du glacier Snæfellsjökull qui domine la péninsule (jökull signifie glacier en islandais, Snæfell signifie montagne enneigée). Il est également à l’origine du nom de la péninsule Snæfellsnes (nes signifie péninsule) et a été rendu célèbre par Jules Verne et son Voyage au centre de la terre. Il regorge de sentiers de randonnées et de sites exceptionnels (glacier, champs de lave, plages de sable noir, cascades, etc.). Je vous recommande donc de prendre votre temps pour profiter pleinement des beautés de la région.
Jour 5 : Cheval et départ pour Husafell
Le lendemain matin nous partons pour une promenade à cheval d’un peu plus d’une heure sur la plage tout près d’Arnarstapi : http://storikambur.is/en. N’ayant que très peu voire pas du tout d’expérience, nous choisissons cette balade facile en tout petit groupe et passons un super moment. Les chevaux sont vraiment doux et calmes et la plage se situe juste en bas de la ferme.
Nous déjeunons à Arnarstapi, juste à coté du Arnarstapi center. Un restaurant avec terrasse très sympa et un food truck de fish and chips proposent des alternatives un peu moins chères selon les standards Islandais.
Nous prenons ensuite la route vers notre prochaine destination : Húsafell.
Jour 6 : Húsafell et ses environs
Après avoir passé 5 jours loin du monde nous quittons le Snæfellsnes pour nous rendre dans la région du Vesturland, et plus précisément à Húsafell. Nous choisissons un hôtel avec hotspot hors de prix mais très beau et idéalement situé : https://www.hotelhusafell.com. Les bains sont également accessibles aux personnes ne résidant pas à l’hôtel, mais l’entrée est alors payante. En été les tarifs de l’hôtel atteignent des sommets, je vous conseille donc d’éviter la pleine saison touristique si vous ne voulez pas y laisser toutes vos économies. Le soir de notre arrivée nous profitons des bains chauds (un régal), et le lendemain nous repartons en vadrouille.
Nous partons à quelques kilomètres à peine admirer la cascade Barnarfoss, et là le choc ! Pour la première fois depuis notre arrivée en Islande nous tombons nez à nez avec des cars de touristes et ne sommes plus seuls ou presque à profiter du paysage. Le parking est bondé, et le lieu a beau être superbe, pour nous le charme est rompu.
Nous abrégeons donc la visite, le site étant par ailleurs très balisé (difficile, donc de s’isoler un peu), et décidons d’aller visiter le tunnel de lave Surtshellir (l’une des rares excursions presque abordables proposées en Islande). Nous nous habillons chaudement car sous terre la température baisse de manière drastique, et partons avec un petit groupe et un guide pour nous enfoncer sous terre et expérimenter l’obscurité totale et le silence. C’est réellement une expérience fascinante que je vous recommande. Le trajet dans le tunnel est très sécurisé et ne présente pas de difficulté, il est donc accessible à tous.
Une fois remontés à la surface, nous allons visiter la dernière grande ferme de chèvres d’Islande, histoire de tâter de la bestiole et de goûter quelques productions locales. Vous reconnaitrez sans doute sur la photo l’une des stars de Games of Thrones 😉
De retour à l’hôtel nous décidons de modifier complètement la suite de notre périple, qui devait initialement nous emmener à Vík, dans le Sud, et à la place, de nous diriger vers les fjords de l’Ouest ou Vestfirðir, réputés bien moins touristiques et tout aussi magnifiques. Nous clôturons cette journée par une longue promenade sur l’un des nombreux sentiers de randonnée à proximité de l’hôtel. Difficile de croire qu’il est presque minuit avec un telle luminosité !
Jour 7 : Départ pour le Vestfirðir
Nous partons en fin de matinée et faisons un premier arrêt à Hólmavík, un petit village côtier d’environ 300 habitants, connu pour son musée de la sorcellerie, le Strandagaldur.
Le musée est tout petit mais la visite vaut le coup pour en apprendre davantage sur l’histoire du pays et notamment sur la chasse aux sorcières menée au XVII ème siècle, période assez noire pour l’Islande luthérienne, ponctuée de famines et de catastrophes naturelles (éruptions volcaniques). On peut ainsi observer d’anciens parchemins et manuscrits, des grimoires, des symboles tels que le célèbre Ægishjálmur qui symbolise la protection et inspire la crainte chez l’ennemi (que l’on retrouve fréquemment à travers le pays), des objets magiques (les « necropants » notamment que je vous laisserai découvrir) et des récits de procès qui, contrairement à la croyance populaire, concernent majoritairement des hommes !
Pour en savoir plus, je vous conseille la lecture de cet article : http://www.toutelislande.fr/DossierSorcellerieIslande.html.
L’entrée coute moins de 10 euros et le musée propose également un petit restaurant.
Depuis mai 2017 vous pouvez également partir en excursion au départ d’Hólmavík pour observer les baleines avec Laki tours : http://lakitours.com/whale-watch-holmavik-westfjords/.
Nous partons ensuite déposer nos affaires à notre hôtel à Drangsnes avant de partir pour une superbe balade côtière et un pique-nique via les routes Drangsnesvegur puis Strandarvegur. Les paysages sont somptueux et méritent réellement le détour (attention, tout ce trajet est sur une gravel road donc mieux vaut avoir un 4X4). Lorsque nous revenons à l’hôtel vers 22 heures, nous assistons ébahis à un spectacle grandiose : deux orques s’ébattent dans la baie juste devant l’hôtel.
Jour 8 : Route vers Ísafjörður
Nous prenons la route en direction d’Ísafjörður. Cette route sinueuse est un émerveillement permanent car tout au long du trajet vous longez la côte dentelée et les fjords majestueux, et à chaque virage, un nouveau spectacle éblouissant de beauté s’offre à vous.
Nous faisons une pause café dans une toute petite maison de poupée reconvertie en café qui semble ne pas avoir bougé depuis presque un siècle (vous ne pouvez pas la rater elle se trouve quelques kilomètres avant d’arriver à Súðavík) puis allons visiter le centre du renard arctique à Súðavík. Outre le petit musée qui expose quelques spécimens naturalisés et présente des informations sur l’origine, l’habitat, le mode de vie et la conservation de l’espèce, vous pourrez voir deux vrais renards, Ingi et Móri, sauvés après la mort de leurs parents et élevés en captivité. Sur les photos ci-dessous vous les voyez avec leur pelage d’été, bien moins dense qu’en hiver. Cette espèce est vraiment caractéristique de l’Islande et remonte à l’âge de glace d’où sa capacité à affronter les rudesses du climat islandais.
Le soir nous arrivons à Ísafjörður et nous installons dans un bed and breakfast du village de pêcheurs de Suðureyri (à une quinzaine de minutes de route) car les logements (assez peux nombreux) de la ville sont pris d’assaut ou hors de prix. Pour arriver à l’hôtel, nous empruntons un tunnel creusé dans le fjord dont une grande partie est à voie unique avec des renfoncements réguliers permettant de se ranger et de laisser passer les voitures qui arrivent en sens inverse. C’est spécial mais étant donné le peu de trafic, ça fonctionne plutôt bien. Il faut juste ne pas attendre le dernier moment pour se rabattre lorsque l’on repère les phares d’une voiture arrivant dans le sens opposé !

Jour 9 : Ísafjörður et Bolafjall
En ce neuvième jour nous décidons de nous poser un peu. Nous passons la fin de matinée et déjeunons à Ísafjörður qui, avec ses presque 3000 habitants, est la ville la plus peuplée du Vestfirðir. Comparée à la plupart des autres villes que nous avons traversées, celle-ci est dotée d’un véritable centre avec commerces et restaurants. Jusqu’aux années 80, la ville était l’une des plus grandes pêcheries d’Islande. Depuis elle se tourne peu à peu vers le tourisme et propose plusieurs excursions en bateau, pour observer les baleines, se rendre vers les villages voisin où aller explorer la réserve de Hornstrandir. L’après-midi nous allons explorer le sommet de la montagne Bolafjall pour profiter d’une vue exceptionnelle et d’un peu de neige.
Le soir nous réservons des places dans un restaurant de poissons assez génial sur le port : Tjöruhúsið. Uniquement ouvert l’été (de 12h à 14h et de 19h à 21h), ce restaurant familial vous propose le soir un buffet gargantuesque de poisson cuisiné sous toutes ses formes et de divers accompagnements (salades variées, riz, pomme de terres etc.). Si vous êtes un gros mangeur vous serez au septième ciel. TOUT est absolument délicieux et à volonté, faites donc un peu de place dans votre estomac avant de vous y rendre. Il n’y a pas de menu car tout dépend de la pêche du jour, donc tout est ultra frais et cuisiné maison. Franchement, ne passez pas à côté de ce restaurant et de son ambiance chaleureuse avec grandes tablées qui à eux seuls valent presque le voyage jusqu’à Ísafjörður, mais pensez à réserver !
Jour 10 : Route vers Flókalundur
Nous descendons vers le Sud du Vestfirðir en direction de Flókalundur (route 60) d’où nous prendrons le ferry le lendemain pour entamer le retour vers Reykjavik. Une fois encore, la route est purement et simplement spectaculaire, donc nous prenons notre temps pour en profiter au maximum. Tant que j’y pense, je vous conseille vivement de profiter des toilettes chaque fois que vous en croisez, car la route est parfois longue, et les stations services ou aires aménagées extrêmement rares. Même sur les lieux touristiques, hors du cercle d’or, il n’est pas facile de trouver des toilettes, et il n’y a pas d’arbres en Islande, donc pas facile d’être discret même si le trafic routier est limité !
Nous choisissons l’hôtel Flokalundur proche du ferry pour Stykkishólmur. Cerise sur le gâteau, des hot spots existent juste à côté de l’hôtel !
Jour 11 : retour à Reykjavik
Nous prenons donc le ferry qui nous fait gagner quelques centaines de kilomètres sur notre trajet de retour à Reykjavik. La traversée dure environ trois heures avec un arrêt sur l’île de Flatey avant de rejoindre Stykkishólmur.
Je ne peux malheureusement pas importer ma vidéo prise sur le ferry donc je n’ajouterai pas d’illustrations pour ce trajet de retour.
Nous passons la soirée au Dillon, un bar plutôt rock où nous assistons à un super concert gratuit et faisons de belles rencontres.
Jour 12 : Reykjavik et retour à Paris
Nous n’avons que quelques heures à passer à Reykjavik. (Nous avons décidé de sacrifier la capitale car nous savions que nous allions revenir et si possible à une période moins touristique car la ville était littéralement envahie à notre arrivée.)
Le midi nous faisons une pause healthy chez Gló, un restaurant très sympa proposant des options bio/veggies/sans gluten au premier étage d’une jolie maison sur l’une des plus grandes artères du centre ville.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’aéroport de Keflavik en faisant un arrêt au Blue Lagoon, mais sans réservation impossible de rentrer ! (Il n’est pas toujours malin de suivre son inspiration sans trop prévoir).
Nous atteignons ainsi la fin de notre périple, mais nous sommes tombés tellement amoureux de ce magnifique pays que nous projetons d’y retourner le plus vite possible, car il y a encore tant de choses à découvrir. Pour vous donner une petite idée de l’emplacement des différents lieux visités, voici une carte simplifiée avec nos différentes étapes, comme quoi, il reste les deux-tiers du pays à explorer !
Quel joli voyage ! Tu le raconte si bien, que l’on a envie d’y aller au plus vite. Les photos sont magnifiques. J’attends ton récit sur « l’Islande en hiver » 😉. Des bises. Aurélie
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Merci pour ton gentil commentaire Aurélie ! Je commence la rédaction de la deuxième partie cette semaine.
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